Parigi, ore 11,30 di lunedì 10 febbraio, il traffico è letteralmente bloccato (linee nere) sulla mappa di Goggle Trafic, da sud a nord e da nord a sud dall’aeroporto Charles de Gaulle alla capitale.
lefigaro.fr INFOGRAPHIE – En colère contre la concurrence des VTC, les taxis perturbent fortement les accès à la capitale par les autoroutes A1 et A6. La mobilisation s’annonce plus forte que le mois dernier.
Grosse pagaille sur les routes en région parisienne ce lundi . Pour protester contre la «concurrence déloyale» des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC), les taxis vont à nouveau faire grève. À l’appel des syndicats, les cortèges ont quitté l’aéroport de Roissy vers 7 heures pour converger à petite allure en début d’après-midi vers la place Joffre (VIIe arrondissement de la capitale), face au Champs de Mars. La circulation est fortement perturbée sur l’A1 et l’A6, le périphérique et dans Paris.
L’opération escargot se déroule toutefois sans incident majeur depuis ce matin. Aucun débordement n’est à déplorer, se félicite un organisateur de la manifestation. «On était 500 taxis à Roissy. Les autres ont préféré mettre le cirque sur le périphérique, vers 8h30 la base arrière s’est vidée. La mobilisation aura donc été sans heurts sur Roissy». Le représentant syndical ajoute: «On a mieux préparé la manifestation que celle de janvier où il y avait eu des débordements. Cette fois le service d’ordre est plus important».
Sur les réseaux sociaux, les internautes soutiennent peu le mouvement.
Le mois dernier, entre 1.000 et 3.000 taxis selon les organisateurs, 600 selon la police, avait pris part à une opération escargot, qui avait entraîné des débordements et dégradations à l’encontre des VTC et des taxis non grévistes.
La profession est «d’autant plus en colère», s’exclame Daniel Bonamy, que le Conseil d’État a décidé mercredi de suspendre le délai de 15 minutes imposé depuis le 1er janvier aux VTC entre la réservation et la prise en charge du client. «On veut maintenant que l’État prenne ses responsabilités en légiférant, car nous sommes en train de couler à petit feu», a réagi Nordine Dahmane, de FO-taxis. Apparus en 2009, les VTC – quelque 12.400 véhicules, contre 55.000 taxis en France, dont environ 20.000 à Paris -, ne peuvent travailler que sur réservation. Les taxis les accusent d’empiéter sur leurs plates-bandes, en prenant des clients à la volée, sans supporter leurs contraintes. «La concurrence doit exister, mais nous ne sommes pas sur un pied d’égalité: nous payons notre licence 230.000 euros quand les VTC déboursent 120 euros», s’énerve Daniel Bonamy. Les taxis s’insurgent aussi contre l’arrivée d’un service de covoiturage de l’américain Uber, permettant à des particuliers d’être rémunérés pour le transport de personnes sur de courts trajets.
infographie, greve taxis parisiens
Pour calmer le jeu, le gouvernement a annoncé la mise en place prochaine d’une «mission de concertation» entre les taxis et les VTC et des «contrôles renforcés» sur le respect de la réglementation.
allez allez
Sarebbe più doveroso: allons, allons…
Se non vogliamo tocchi anche a noi.